Un petit aperçu de la beauté qui nous entoure

Un petit aperçu de la beauté qui nous entoure

Le Canon

C'est un rite sur la Presqu'île : on vient déguster quelques huîtres sur le pouce à la cabane de l'ostréiculteur. Alimenté par la Lyre et le jeu des marées, le Bassin d'Arcachon, immense jardin maritime, est devenu par la qualité de ses eaux un domaine ostréicole de première importance. Depuis le siècle dernier, des générations de parqueurs et de pêcheurs ont donné naissance à ces quartiers ostréicoles dont les cabanes se penchent, en rangs serrés, vers les pontons et les digues où se balancent leurs embarcations.

Son intégration au site est exceptionnelle et le bois d’une cabane permet de l’assimiler facilement au milieu naturel des rives. A l’époque de leur construction, il y a plus d’un siècle, le bois était coupé dans la forêt usagère de la Teste ; cette tradition perdure aujourd’hui. Le pin était utilisé sans traitement particulier : la plupart du temps le clain était enduit d'huile de vidange pour le protéger des intempéries et du sel marin. D'où l'aspect noirci ou patiné des cabanes ostréicoles.

Aujourd'hui, le village de l'Herbe est sans doute le plus important de ces villages ostréicoles édifiés sur des terrains relevant du domaine public maritime.

Etymologie



Les cabanes ostréicoles : le mot « ostréicole » vient du latin ostrea, « huître » et colère, « cultiver ». Ces cabanes sont destinées à l'ostréiculture, c'est-à-dire à la culture, l’élevage des huîtres.

Particularité des cabanes



Les villages du Canon et de l'Herbe présentent un ensemble de cabanes particulièrement remarquable. En effet, l'administration en accordant les concessions imposa des normes.

Les chais devaient :
     - être de même dimension (6m X 4m)
     - ne pas comporter d'étage
     - être alignés à 2m les uns des autres
     - être bâtis sur pilotis pour éviter d'être submergés
     - être construits en bois
     - recouverts de tuiles canal